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 Présentation de nos refuges!

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Maituck
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MessageSujet: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyLun 24 Jan 2011, 02:24

Voilà le topic est dédié à la présentation de nos refuges que ça soit DSB, crypto refuge, refuge à algues, refuge à pierres vivantes et autres....


Chacun pourra expliquer le principe de celui-ci, ainsi que l'entretien et le nourrisage et les apports bénéfiques d'une telle installation.

Les photos seront les bienvenues!

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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyLun 24 Jan 2011, 04:27

c'est le meme concepte que j'ai fait a madoss avec le refuge devant
c'est bien car surper interessant a regarder mais vaut mieux avoir une bonne hauteur de bac pour eviter les ennuie pour netoyer l'ecumeur

moi j'avais un dsb puis un crypto et jallez lancer un refuge a pierre

dans la prochaine install y aura 600 en algue 700 en pierre 250 en crypto et 150 en dsb voila
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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyLun 24 Jan 2011, 06:03

Description

Un refuge est un bac annexe qui est en relation avec le bac principal. Idéalement, on préconise une circulation d’eau entre le refuge et le bac principal d’environ une fois le volume du refuge par heure. Le refuge est, traditionnellement, peu brassé pour pouvoir laisser déposer les matières en suspension et permettre à la vie de s’installer en s’en nourrissant. Cette production de microfaune va ensuite servir de nourriture complémentaire aux habitants du bac principal en transitant progressivement dans le circuit d’eau entre les deux bacs.

Différentes possibilités d’installation s’offrent à nous:

le refuge se trouve à la même hauteur que le bac (situation idéale),
le refuge est au dessus et l’eau arrive dans l’aquarium par gravité (pas de destruction de la microfaune provenant du refuge, car celle-ci passe par le trop plein),
le refuge se situe sous l’aquarium (solution parfois critiquée du fait de l’éventuelle destruction des animaux par la pompe de remontée du refuge vers le bac principal. Un article affirme que ce n’est qu’une légende. De plus, un tel refuge est idéal pour acceuillir les larves pondues dans le bac principal, par exemple, les larves de Lysmata sp ou de différents mollusques, voire de coraux)
Idéalement, le cycle lumineux dans le refuge doit être inversé par rapport au bac. Cela permet de stabiliser la concentration on oxygène, en CO2, ainsi que le pH dans l’ensemble du système (mais ceci n’est réellement effectif que lorsque le refuge est volumineux et abondamment éclairé, voir ci-dessous). Un refuge est bien à très bien éclairé, il doit contenir beaucoup d’algues, des pierres vivantes et du sable. Il peut être, éventuellement, bien brassé également. La faune et flore qui s’y installera sera dépendante de l’éclairage et du brassage. Un refuge fortement éclairé et brassé (comme le bac principal) peut se concevoir, tout antant qu’un refuge de type “lagon”, beaucoup moins brassé. Simplement, ces deux refuges ne déveloperont pas les même faunes et flores...

Contrairement à ce que beaucoup pensent, un refuge peut être très esthétique, soigné, et peut contenir quelques animaux introduits volontairement par l’aquariophile pour rehausser encore son attrait, ... à condition, bien sûr, de ne pas introduire de prédateurs! Des Xenia sp, Nephtea sp, ou d’autres coraux mous à forte croissance et non prédateurs sont des ajouts intéressants, tant du point de vue du biotope varié qu’ils offrent (donc, microfaune également plus variée), que d’un point de vue esthétique en cassant un peu la monotonie d’un “bac à algues” exclusivement. Quelques crevettes nettoyeuses fragiles (Thor sp, par exemple), quelques petits bernard l’hermite, crabes araignées, divers petits mollusques brouteurs tels les Stomatella sp vont compléter la population du refuge de manière harmonieuse. L’essentiel étant que, ni la croissance algale, ni la croissance en microfaune ne soient contrariées par la présence de gros prédateurs ou algivores (les quelques petits mollusques et crustacés ayant un impact négligeable).

Un refuge ne doit pas contenir de poisson. D’une part, la plupart des poissons récifaux ont un impact trop important sur les algues (chirurgiens, blennies algivores, etc.) ou sur la microfaune (demoiselles, poissons anges, labres, etc.). Même les hippocampes et les syngnathes qui se plairaient pourtant parfaitement dans un refuge, sont à bannir, car ce sont des prédateurs de la microfaune qu’on désire justement y cultiver. A la rigueur, un gros prédateur, comme un mérou ou un Pterois sp pourrait être maintenu dans un gros refuge. Ces animaux piscivores ne touchent ni aux algues, ni à la microfaune. Il faudra naturellement les nourrir régulièrement, ce qui rajoute une pollution d’origine externe dans le milieu. Si le refuge doit aussi servir de filtre complémentaire, il faut alors éviter une telle source de pollution supplémentaire.

A quoi sert un refuge ?

Le rôle du refuge est de transformer les nitrates et les phosphates en matière organique qui sont, soit réutilisée (animaux et plantes servant de nourriture dans le bac principal), soit retirée (élagage). Ainsi, le refuge est essentiellement un outil complémentaire de recyclage dans notre système récifal artificiel. Il offre aussi un endroit sécurisé pour le développement de la microfaune, trop soumise à prédation dans le bac principal pour se développer convenablement.

Du point de vue des algues, le refuge offre plus que la possibilité aux algues de s’y implanter et d’y pomper nitrates et phosphates de l’eau, à l’abris des nombreux animaux algivores (chirurgiens, mollusques, crustacés, oursins, ...) que nous introduisons volontairement dans le bac récifal principal, précisément pour éviter que les coraux ne se fassent envahir d’algues. Il sert aussi de moyen de lutte biologique complémentaire contre les algues dans le bac principal. En effet, puisque les algues poussent à loisir dans le refuge, elles pompent les nutriments, et autres vitamines et acides aminés éventuellement présents dans l’eau et propices aux développements d’algues. Ainsi, l’eau d’un système récifal équipé d’un bon refuge est moins susceptible de développer un bloom algal dans le bac principal suite à une accumulation de telles substances dans l’eau. Les deux principes de la lutte biologique sont donc rencontrés dans un tel système: (1) “prédateurs” dans le bac principal, et (2) compétiteurs via les algues présentes dans le refuge annexe.

A noter finalement que l’introduction de Xenia sp dans un refuge est une forme alternative de transformation des nitrates et des phosphates. Il s’agit, en effet, d’animaux symbiotiques de zooxanthelles (dont, faisant de la photosynthèse) et à croissance rapide. De plus, les Xenia sp ont un mode de nutrition complémentaire par absorption directe de molécules dissoutes dans l’eau. Cela permet de diversifier dans le refuge la faune et flore ayant un effet bénéfique sur la qualité de l’eau dans le système tout entier.

Le "super-refuge" ou le refuge comme filtre biologique complémentaire

En poussant plus loin le concept de cette zone de recyclage, c’est-à-dire, en augmentant la taille et l’efficacité de ce refuge, on en arrive à obtenir un filtre biologique dont l’efficacité est plus que marginale pour l’épuration de l’eau de notre aquarium récifal. Ce “super-refuge” devient alors réellement un filtre complémentaire, en plus d’être simplement une petite zone protégée de recyclage. Pour arriver à un tel résultat, il faut que le refuge soit volumineux (comparativement au bac principal), c’est-à-dire, que son volume soit égal au quart, au tiers ou à la moitié du bac principal, en fonction de la pollution à éliminer. Il est même tout à fait justifié de créer un récif qui soit aussi gros, voire même plus gros que le bac principal lui-même dans l’optique d’une filtration biologique particulièrement efficace. Dans ce cas, il est possible d’atteindre des valeurs de “pollution” identiques à celles rencontrées dans le récif. Citons, par exemple, le système récifal de l’auteur constitué d’un bac de 500L de contenance réelle, raccordé à un refuge de même volume, de même surface et dont l’intensité d’éclairage est égale à celle du bac principal (”1 watt par litre” pour simplifier), et équipé d’un gros lit de sable de 10 cm de granulométrie moyenne (2 à 3 mm). Les teneurs en nitrates et en phosphates sont indétectables dans ce système, soit moins de 0.2 mg/L de NO3-, et moins de 0.08 mg/L de PO4—. Des valeurs très difficile à atteindre dans un aquarium récifal de type Berlinois pur 1).

Outre le volume d’eau du super-refuge, deux autres paramètres sont à prendre en considération également: (1) la surface disponible, et (2) la puissance et la qualité de l’éclairage.

La surface disponible est importante à plus d’un égard. Tout d’abord, il s’agit de la surface colonisable par les algues. Ensuite, il s’agit aussi de la surface utilisable pour y implanter une filtration biologique complémentaire efficace sous forme d’un lit de sable épais, à la fois utile à la pousse de certaines algues comme les Caulerpa sp, et comme dispositif de recyclage des particules organiques qui sédimentent dans le refuge. Ainsi, un refuge plus large et moins haut offre une plus grande surface, et serait donc plus efficace qu’un refuge plus haut à volume égal.
L’éclairage est souvent négligé sur un refuge. C’est une grossière erreur dans la mesure où la productivité du refuge est directement proportionnelle à la qualité et à la quantité de son éclairage (la photosynthèse, à la source de la pyramide trophique). A mon avis, et encore plus pour un super-refuge qui doit servir de filtre complémentaire efficace, l’éclairage doit être aménagé avec autant de soin que celui du bac principal. Un éclairage à base de HQI ou de T5 à ballasts électronique est loin d’être inutile sur un refuge. Rien ne sert d’utiliser un éclairage trop bleu, à faible rendement pour la photosynthèse, mais il ne faut pas tomber dans le travers inverse de fournir un éclairage trop chaud (trop jaune). Après tout, nous cherchons à y faire croitre des algues marines, habituées à un spectre lumineux plutôt décalé dans le bleu. Il me semble qu’un bon compromis, dès lors, est un éclairage à l’aide d’ampoules ou de tubes tels qu’utilisés en récifal et dont la température de couleur se situe dans les 10.000°K. La couverture homogène de cet éclairage est également cruciale (réflecteurs HQI larges, ou tubes T5). Pour un refuge dont le seul rôle est de produire un peu de nourriture complémentaire sous forme de microfaune et d’algues au bac principal (refuge à rôle de recyclage uniquement), 1 watt pour 4 ou 5L d’eau est suffisant2). Enfin, la durée de l’éclairage est également importante. Certains vont jusqu’à éclairer un refuge 24h/24. Ceci n’est possible qu’avec certaines algues particulièrement tolérantes (Caulerpa sp), car la phase sombre est en principe nécessaire à toute plante. S’il est raisonnable, et même utile de rallonger la phase claire sur un refuge, il faut également respecter une phase sombre suffisamment longue. Un cycle de 14 ou 15h de lumière par jour est sans doute un bon compromis. Avec un éclairage inversé par rapport au bac principal, cela permet en outre de déborder légèrement (le refuge et le bac principal sont éclairés simultanément pendant 1h ou 2h à chaque transition) afin de ne jamais maintenir le système hors photosynthèse afin d’éviter une chute du pH et de la concentration en oxygène trop forte.

Efficacité d'un super-refuge

Comme nous venons de le voir, le super-refuge est plus ambitieux que le refuge traditionnel. Il vise également à abaisser les teneurs en nitrates et en phosphates à des valeurs tellement faibles qu’elles deviennent indétectables par nos tests (valeurs proches de celles rencontrées autour des récifs). Il vise également à stabiliser le pH , la concentration en oxygène et en CO2 dans le système, afin de simuler au mieux la stabilité extrême de ces paramètres dans le milieu naturel, grâce à l’éclairage du super-refuge en cycle inversé. Ces paramètres fluctuent, en effet, beaucoup plus dans nos bacs Berlinois, Jaubert, ou “DSB” que dans un récif, de part le plus faible volume d’eau qui baigne nos animaux par rapport au milieu naturel. Considérons d’abord les nutriments tels que nitrates et phosphates. Nous évoquerons le CO2, l’oxygène et le pH ensuite.

1) Les nitrates et les phosphates. Selon la quantité de nourriture apportée aux poissons, il peut être nécessaire d’avoir une très forte production algale dans le super-refuge, afin d’éliminer efficacement nitrates et phosphates produits dans le système. Il ne faut pas se leurrer : une absorption efficace des nitrates et des phosphates nécessite un système lui-même efficace, c’est-à-dire, un très gros refuge (1/2 fois le volume du bac, pour fixer les idées, mais rien n’empêche plus), et un éclairage très puissant (la photosynthèse sera toujours dépendante de la quantité de lumière fournie). Naturellement, avec un éclairage plus faible, on va toujours pouvoir cultiver des algues moins exigeantes en lumière. En apparence, le refuge est bien là,... mais en efficacité du point de vue élimination des nitrates et des phosphates, il en est tout autrement. Ces algues ont une croissance plus lente,... et donc, pompent moins de nitrates et de phosphates de l’eau. CQFD.

2) Le second point est lié au premier. Il concerne de manière équivalente l’intensité de la photosynthèse qui se produit dans le refuge. Eclairer un refuge en cycle inverse pour stabiliser la concentration en oxygène et le pH (donc, aussi la concentration en CO2), c’est une excellente idée, mais qui ne peut être réalisée que si la photosynthèse dans le refuge durant la nuit est sensiblement égale à celle réalisée, de jour, dans le bac principal! Pour atteindre cet objectif, il faut le même volume, la même surface éclairée, et la même irradiation, soit en simplifiant très fort, la même puissance d’éclairage dans le refuge que dans le bac principal. A cette condition seulement, il est possible d’arriver à une stabilisation quasi-parfaite des paramètres (environ 0.1 unité pH de différence entre le jour et la nuit, et une concentration en oxygène variant de 110% le jour à jamais moins de 95% la nuit dans le bac principal, valeurs inverses dans le refuge, dans mon installation de 500L reliée à un refuge de 500L de même puissance d’éclairage).

Maintenant, on peut considérer, sans doute, qu’un refuge sera efficace pour éliminer une partie des nitrates et des phosphates, et pour stabiliser les valeurs jour-nuit du pH et de la concentration en oxygène avec des valeurs moins “excessives”. C’est sans doute vrai, mais plus on abaisse les valeurs (volume, surface, puissance d’éclairage), moins le filtre est efficace. Avec la moitié (1/2 volume, 1/2 surface, 1/2 puissance), on a certainement encore un effet très significatif, avec 1/3 certainement aussi... mais avec 1/10 pour l’un de ces paramètres (en particulier pour la puissance de l’éclairage), le refuge n’a plus qu’un rôle subsidiaire de fournisseur en alimentation complémentaire, mais plus du tout comme filtre complémentaire. C’est un choix, mais honnêtement: un refuge de 1/10 du volume du bac, peu brassé, très peu éclairé, et plein de vase (comme on conçoit “traditionnellement” le refuge),.. ça ne produit pas non plus beaucoup de “nourriture”. Alors, autant ne rien mettre du tout!

Exemple de super-refuge

Pour réaliser un super-refuge de 400 litres relié à un bac principal de 400 à 800L de volume net), par exemple dans un bac de 120x60x60cm ayant 0.72m2 de surface, il ne faut pas lésiner sur l’éclairage, le brassage et le lit de sable. Un gros refuge, c’est bien, mais avec un éclairage minable, ça ne sert pas plus. Pour l’éclairage il faut compter pas moins de 300W pour réaliser un super-refuge (HQI ou T5, c’est pareil, en 10.000°K), et ce, durant 14h/j, en inversant le cycle par rapport à l’aquarium principal. Un éclairage HQI sera donc constitué de 2 x 150W, par exemple. L’utilisation complémentaire de 1 ou 2 tubes actiniques bleus de 54w est intéressante si l’on veut cultiver des algues rouges et brunes qui apprécieront l’éclairage plus bleuté.

Pour le brassage, une Stream 6000 sur microcontroller réglé sur 10-15 sec par cycle entre débit mini et maxi serait ce qu’il y a de mieux pour un refuge fortement brassé (l’option qui sera la plus efficace). Naturellement, un refuge faiblement brassé est une autre option certainement très valable. Il faut seulement garder à l’esprit que la faune et la flore seront dépendant également de ce brassage. En d’autres mots, n’espérez pas faire proliférer les nombreuses algues marines qui demandent un fort brassage dans un refuge faiblement brassé. Par conséquent, la diversité en algues sera plus faible dans un refuge faiblement brassé.

Un gros lit de sable (10-12cm) de granulométrie moyenne (2-3mm) formera un excellent support aux algues, permettra la dénitratation et le piégeage efficace des fines particules. Un tel lit de sable est idéal pour développer une microfaune qui se chargera de ce recyclage. Quelques pierres vivantes de bonne qualité complèteront l’installation, tout en diversifiant le substrat à disposition (substrat dur versus substrat mou sur le sable, tout en laissant l’essentiel de la surface de sable libre, et donc, colonisable.

Il faut compter plusieurs mois avant que le (super)-refuge trouve sa vitesse de croisière. L’ajout de pierres vivantes, et l’ensemencement à l’aide d’algues et de microfaune issus d’un refuge mature accélèrent évidemment le processus. Surtout, il faut éviter de tirer des conclusions trop hâtives concernant l’efficacité du refuge: celui-ci risque bien de sembler peu utile pendant les premiers mois, même avec un éclairage et une agitation puissants. En persévérant, on finit par obtenir un résultat presque miraculeux (j’ai actuellement moins de 0.2 mg/L de NO3- et moins de 0.08 mg/L de PO4— dans un bac très peuplé et nourrit “salement”, afin de nourrir également les coraux)!

Le crypto-refuge, une autre option pour diversifier la faune de nos bacs récifaux

En restant sur l’idée du recyclage de la matière organique et de l’augmentation de la diversité biologique dans nos bacs récifaux, il est possible de concevoir un autre type (complémentaire?) de refuge: le crypto-refuge. A l’inverse du refuge traditionnel, le crypto-refuge n’est pas éclairé. Au contraire, il est réalisé dans un bac complètement obscurci, afin d’éviter tout développement d’algues. Le but ici est d’élever dans un milieu protégé des prédateurs, des animaux filtreurs dits sciaphiles (qui aiment l’obscurité). Ces animaux sont des éponges, des tuniciers, des hydrozoaires, des mollusques, etc... Une microfaune vagile (qui se déplace) y est également associée, microfaune qui nourrira également le bac principal comme pour le refuge traditionnel. Donc, dans le crypto-refuge, on privilégie les organismes filtreurs plutôt que les organismes photosynthétiques à la base de la chaîne trophique du refuge. Pour y arriver, il faut assurer l’apport de matière organique particulaire dans le crypto-refuge. Cela ne peut se faire que sous deux conditions:

Assurer un très bon échange d’eau entre le bac et le crypto-refuge (plusieurs fois le volume du bac doit transiter dans le crypto-refuge chaque heure), et
En minimisant l’impact du filtre mécanique pour retenir les particules solides au bénéfice des animaux filtreurs du crypto-refuge. ainsi, on éliminera toute mousse bleue ou perlon dans la décante, par exemple.
En fonction de ces critère, un excellent crypto-refuge est constitué par un compartiment annexe, obscur, et qui reçoit les pompes de brassage du bac principal. Cette configuration a un double avantage: d’un côté, les pompes de brassage sont cachées, et d’autre part, le crypto-refuge recycle la matière organique particulaire et diversifie la faune dans le système au bénéfice d’un plus grand nombre d’organismes filtreurs.

Le crypto-refuge est encore un “outil” très peu connu et très peu utilisé en aquariophilie récifale.... sauf involontairement, par ceux qui ont eu la bonne idée de réaliser des caissons annexes pour y loger les pompes de brassage, initiative uniquement motivée par un aspect esthétique, mais qui a un autre effet bénéfique involontaire de refuge un peu spécial!

Dans un certain sens, le bac de décantation est également un crypto-refuge (s’il est suffisamment obscurcit), à condition bien sûr, de limiter l’usage de filtre mécanique sur l’arrivée d’eau!

source: Philippe Grosjean 2007/05/14.

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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyLun 24 Jan 2011, 09:33

Merci pour cet article Philippe, c'est toi qui l'a réalisé?

Même si j'avais plutôt de bonnes connaissances sur ceux çi j'ai appris pas mal de chose très intéressante.

Je vous présenterai mon refuge très prochainement!

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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyLun 24 Jan 2011, 12:40

wouahou j'ai eut du mal a allez au bout super complet lol

daccord avec tout ce que tu as dis c'est daillieur comme sa, a part la puissance eclairage car edf oblige, que j avais lancer le mien.
et d'apres un magazine corail magazine qui avais sortie une edition sur le rdsb disais qu'il fallait pas l'eclairer et pas de caulerpe.
pas de caulerpe pour pas que les racine aille percer une poche de gaz de sulfure dans les couches epaisse.
pas d'eclairage car developement d'algue qui peuvent colmater la surface du sable est ainsi diminuer considerablement l impact du dsb voir le faire mal tourner.


j'ai donc tester de ne plus l eclairer pou voir et surtout parce que mes neon on grillie me suis dis que cetait l occas ben bof bof car la micro faune a largement diminuer. donc pour ma part un dsb doit etre eclairer apres pour la caulerpe un peu plus septique

je presenterai mes different refuge et ceux que je vais metre en place
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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyLun 24 Jan 2011, 13:53

super ton article exatement dans l'idée que je me fait du refuge et de la décantation (crypto-refuge)
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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyLun 24 Jan 2011, 23:43

C'est vrai que mon refuge DSB est réalisé un peu dans ce but si ce n'est la place dont je disposais qui est selon moins trop faible pour agir encore plus sur le bac.
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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyLun 14 Fév 2011, 03:02

Excellent cet article, merci bestoffres-shop ;)

Je rejoins aussi Seb01 pour les crypto refuges, peut être plus facile à mettre en place surtout quand c'est la crise du logement sous le bac...

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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyLun 14 Fév 2011, 05:54

alors voilà la présentation de mon refuge

j'en ai pas lol :lol: 8)
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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyMar 15 Fév 2011, 22:48

Ben mets toi y au refuge apisto lol

Pour le crypto ce qui est bien c est le developpement de filtreur qu on a peu
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MessageSujet: Re: Présentation de nos refuges!   Présentation de nos refuges! EmptyMer 16 Fév 2011, 00:36

Citation :
apisto & louloutte le Lun 14 Fév - 17:54

alors voilà la présentation de mon refuge

j'en ai pas lol

PTDR je suis scié la , des fois je sais, il ne me faut pas grand chose mais j'ai été surpris j'en pleur encore^^ :lol:

fait en un tu ne le regrettera pas

(fais comme moi j'ai fais les trois en un^^ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])

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partie a gauche de l'image refuge a sable+algues, au centre refuge avec pierre vivante+algues, a droite le crypto refuge (sans lumiere)
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